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Une charge  de Mai 68

En 1966, une réforme des structures de la gendarmerie fait apparaître les états-majors des légions et rassemble les escadrons en groupements placés sous l’autorité directe des commandants de circonscriptions d’action régionale (devenues en 1979, légions de gendarmerie départementale).
L’entrée en vigueur, le 1er septembre 1991, du plan " Armées 2000 " s’est caractérisée, pour la gendarmerie, par une refonte de ses structures supérieures de commandement.
Indépendamment de ce plan, la direction générale de la Gendarmerie nationale a décidé de réorganiser à la même date la gendarmerie mobile répondant en cela à une attente des militaires de cette subdivision d’arme.

Un tir de grenades

Forte de près de 17 000 hommes, la gendarmerie mobile est désormais articulée en 7 légions (une par circonscription) comprenant 128 escadrons.
Formée de militaires professionnels habitués à intervenir dans un contexte à dominante civile, familiarisée avec la conduite d'opérations décentralisées jusqu'au niveau escadron isolé, apte à constituer, à la demande, des groupements opérationnels à la mesure des événements du moment, la gendarmerie mobile est une force sereine, solide et souple particulièrement bien adaptée à la gestion des crises de cette fin du XXè siècle.

Tout au long de son histoire, la gendarmerie mobile a été présente sur l'ensemble des théâtres d'opérations où étaient engagées les armées de la France, que ce soit durant les campagnes de France, en Indochine, en Algérie ou, aujourd'hui, dans des actions de police internationale au Liban, en Yougoslavie ou au Cambodge se montrant digne à chaque fois de la devise " VALEUR ET DISCIPLINE " inscrite dans les plis de ses drapeaux.

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