Maisons Alfort
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Le Gendarme MOHIER , Pierre , Paul , dont le quartier de Gendarmerie Mobile de MAISONS-ALFORT porte le nom (en application de l’arrêté n° 79.836.CAB/2 du 19 mars 1979 du préfet du Val de Marne), est né le 25 décembre 1931 à GARENNES (Eure). Il a effectué ses obligations militaires légales de 1951 à 1953 dans l’Arme du Train.

 Admis dans la Gendarmerie au centre d’instruction de CHARENTON en 1957, il a été affecté en mai 1958 au 4° Escadron de la 1ère Légion Bis de Gendarmerie Mobile au  PLESSIS-ROBINSON.

Avec cette unité il a été envoyé en  ALGERIE  pour des déplacements successifs de 6 mois en 1958-1959 et  1960.

C’est au cours de ce troisième séjour, commencé le 20 octobre 1960, qu’il est mort au Champ d’honneur le 30 novembre 1960.

Le 4ème escadron était chargé depuis le 29 octobre 1960 de la zone III du secteur urbain de CONSTANTINE avec des postes tenus respectivement par  les 1er, 2ème et 3ème pelotons.

Le 30 novembre, une patrouille du 3ème peloton avait reçu mission d’effectuer un contrôle au Douar des Arcades Romaines. L’élément comprenait le Mdl / Chef BOULINEAU et les Gendarmes BRUNEL, NEIGE et MOHIER. Marchant en éclaireur, le Gendarme MOHIER  se heurte vers 14 heures 45 à une équipe rebelle en embuscade. Usant rapidement de son pistolet mitrailleur, il ne peut riposter avec efficacité car son arme s’enraye et il s’effondre atteint de plaies transfixiant du crâne, du cou, du thorax et de la main gauche. Relevé par ses camarades, et évacué sur l’hôpital Laveran, il meurt durant son transport.

Les honneurs funèbres militaires lui ont été rendus le 3 décembre au dépositaire du cimetière de CONSTANTINE en attendant le retour en France de ses restes mortuaires.

 Le Gendarme MOHIER a été décoré à titre posthume de la Médaille de la Gendarmerie, de la Médaille Militaire et de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme, avec la citation suivante:

« Gendarme des plus valeureux qui s’est fait plusieurs fois remarquer par son courage, son sang froid et son dynamisme. Le 30 novembre 1960, à CONSTANTINE, a été mortellement blessé alors qu’en tête d’une patrouille il tentait de s’opposer à la fuite de plusieurs rebelles qu’il venait de surprendre dans la cour d’une maison »