Melun
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Le
Gendarme LEMAITRE, Jean-Marie, dont la caserne de Gendarmerie Mobile sise à
MELUN (77) porte le nom en
application de l’arrêté n° 78 DAG-AG 14006 en date du 04 octobre 1978, est
né le 16 avril 1920 à SAINT GERMAIN EN COGLES (Ille et Vilaine). Nommé élève-gendarme,
il effectue son stage à l’école préparatoire de Gendarmerie de CHAUMONT du
18 juin au 18 décembre 1946, date à laquelle il est titularisé « Gendarme ». A l’issue il
est successivement affecté à: -
La 1ère Légion
bis de la Garde Républicaine -
4ème escadron à
PLESSIS-ROBINSON; -
La 3ème Légion
de Garde Républicaine de Marche, le 11 février 1947, au sein de laquelle il
sert pendant 2 ans à SAIGON; -
1ère Légion
bis de Garde Républicaine -
4ème escadron à
PLESSIS-ROBINSON le 18 mars 1949 à son retour d’INDOCHINE; Il effectue, au
sein de cette unité, de nombreux déplacements en Afrique du nord (TUNISIE,
MAROC, ALGERIE). Admis dans le
corps des sous-officiers de carrière le 25 mai 1951, il obtient le certificat
interarmes le 13 octobre 1951. Gendarme
de 1ère classe, le Gendarme LEMAITRE est titulaire de: -
La Médaille Coloniale
- Campagne extrême orient; -
La Médaille Commémorative de l’INDOCHINE; -
La Médaille Commémorative des opérations
de Maintien de l’ordre, agrafes « TUNISIE », « MAROC »
et « ALGERIE ». Le 25 février
1959, il est cité à l’ordre du Régiment et la Croix de la valeur militaire
avec Etoile de Bronze pour acte de courage lui est décernée. Libellé de la
citation: « Gendarme
courageux et dynamique qui participe depuis août 1958 au maintien de l’ordre
et de la sécurité à Constantine. S’était déjà fait remarquer le 4
novembre 1958 en mettant hors de
combat un dangereux terroriste. La Médaille
militaire lui est attribuée le 4 novembre 1959. Le 24 janvier
1960 à ALGER, participant avec son unité à une difficile opération de
maintien de l’ordre, le Gendarme LEMAITRE est mortellement blessé. Mort pour la
France, il est cité à l’ordre de la Gendarmerie Nationale le 26 janvier
1960. Libellé de la
citation: « Le 24 janvier 1960 chargé de participer à ALGER à une difficile opération de maintien de l’ordre exigeant une stricte obéissance aux ordres reçus et une totale abnégation, s’est acquitté de sa mission avec le plus grand courage. Est tombé mortellement frappé au cours de la mission ». Il obtient à
titre posthume: -
La Croix de Chevalier de la Légion
d’honneur par décret du 23 mars
1960; -
La Croix de la Valeur Militaire avec Palme; -
La Médaille de la Gendarmerie Nationale
par arrêté du 26 janvier 1960. |